Le silence et dort quand les désirs fulgurent
Labourer ma chair quand l'âme suffoque
Exécrer l'esprit qui ploie sous les émotions
Me dépecer pour m'expulser de ce corps
Désincarnée dans cette vie qui m'inflige
L'oubli du silence et des fugues intérieures
Comme j'ai mal quand les désirs fulgurent
Et me parlent de mes vies antérieures
Et mes mots ploient et se taisent
Je voudrais du silence pour écouter mes sens
Captive des mensonges des illusions
Ligotée dans mon corps avide de désirs
Mes pas muselés dans les rets de l'imposture
Du spectre d'une identité assouvie
Mes entrailles hurlent de larmes solitaires
Quand mes mémoires indélébiles frappent
Sous mes pas se dérobe mes illusions
Je tremble d'avoir oublié l'oubli
Ma peau se fend sous mes coups de griffes
Extraire de mon âme tout espoir d'espoirs
Et ronger mes veines et mon cœur et mes pensées
Censurer à jamais les liens qui m'infligent
Et m'arriment à la foi absolue en l'autre
A l'aube de toute rencontre naît la fin
"Je ne veux pas d'une autre nuit
"J'espère ne pas être ma seule amie
"Essayer encore de rester en vie
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