Théorème d'adieu
J'ai pendu mes rêves
Aux crocs de la vie
J'ai perdu mon corps
Aux chimères de l'envie
J'ai sillonné ma peau
De souffrances en soupirs
De naissances avortées
Quand le ventre expire
J'ai rompu l'hymen
De mes errances vaines
J'ai broyé mes mots
Tordus de douleurs
J'ai cousu de larmes
Mes paupières brûlantes
J'ai brisé le sceau
De l'acide prédateur
Dissolvant mon âme
Aux douleurs ardentes
A l'ombre pathétique
D'un Dieu hiératique
Je mendie mes soleils
Pour d'autres Eveils
Je délaisse ma mue
Mes mémoires putrescibles
Aux vents absolus
D'un monde invisible.
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