N'être
Elle a mis au creux de mon ventre
Des particules de vie, des frissons d'envie
De tes mains éprises, tu as caressé l'antre
Mes mémoires réveillées, inassouvies
Grondent leurs peurs, cherchent un cri
Leur ombre figée, l'autre côté de moi
N'a pu trouver le chemin de l'oubli
Ton corps abandonné aux creux de l'émoi
N'a su voir l'absence de mes désirs
Quand de mon âme Elle s'évapore
Mon être s'effondre sous d'autres soupirs
Tu ris, tu dis qu'on a toute la vie
Elle sait bien qu'il faut se battre
Elle, blottie au sein de mon infini
Je sens immobile, ma foi s'ébattre
Quand rampe le sourire carnassier
L'étau du désir torture la chair
Mais Elle, loin du ventre-mère
Où tu cherches tes jouissances,
Me mène vers d'autres naissances
Ô n'Etre, Océan d'éther…
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